Aubade à la nuit
par Iris1950
Posée sur les nénuphars
J’attends la venue de la nuit
Quand les douze coups de minuit
À l’horloge du temps
Entreront en action
Moi la petite grenouille de l’étang
Me transformerais
En une douce fée
Je dois ce sortilège
À une méchante femme
Qui n’aimait pas la beauté
Elle vivait au fond de la forêt
Je n’ai pas écouté
Ma marraine qui m’avait prévenu
Je mérite donc mon sort
On est toujours puni par l’où on pêche
Pour retrouver ma forme originelle
Il me faudrait le baiser
D’un prince
Mais combien de princes
Accepteraient le baiser d’une grenouille
La nuit mes ailes
Me transportent vers le château
Où un étang se trouve
Mais la route est longue
Car voyez-vous le vent
Souffle en ce moment
Du mauvais côté.
IRIS 1950
Poème posté le 08/11/16