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A Josiane
par Chicabala


les fourmis n'ont pas tenu à leur promesse elles ont envahi tous les arbres de mon champ mais les oiseaux ont eu pitié de moi et m'ont cueilli quelques prunes. Tu sais, les oiseaux ne sont pas idiots et pour qu'ils te rendent le moindre service il faut qu'ils soient payés au préalable; alors ils ont goûté à toutes les prunes avant de les laisser tomber. Les herbes sont de voleuses à cause de leur filouterie quelques prunes m'ont échappé alors j'ai sorti ma machette et j'ai puni toutes les herbes. C'est la période des semences à Nkongsamba puisque les herbes ont changé de domicile mon champ va abriter de nouveaux locataires; quant à moi je retournerai bientôt à Douala nous unirons nos plumes et ferons de ce siècle le plus beau de tous. Josiane, j'ai foi en ce que nous sommes c'est pourquoi excepté le dimanche je vais au champ chaque jour avec une feuille et un stylo.

écrit le 12 Août 211<br />
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Poème posté le 12/08/11


 Poète
Chicabala



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