l'homme et l'enfant
par Onimaru
_ Tu prends mon souffle, petite bête jolie, jolie. »
Mettre en rose ma vie…me défaire du manteau de nuit.
Cuit avant deux heures, je tire dans les ressources
Pour te savonner, dans le calme, ta frimousse.
Chose qui brille, enfant braillant, comment tu te débrouilles ?
Faudrait que je te soude, mais tes larmes me dérouillent.
Petite fourmi qui déjoue mes envies de crime, quand tes cris me liment.
L’homme est pitre, et toi le chapiteau, qui répare d’un rire la déprime.
Devant toi, je suis rien, rien qui donne raison à la bêtise humaine
ou dire j’aime à ta bouille étrange. Tes petites paluches m’enchainent
Le doigt et d’un coup de love, me tord le cœur, comme une peluche.
Et oh ! je suis pas un jeu ! Alors reste dure quand t’auras plus moyen
De faire plier les bonhommes avec tes cheeses, ils sèmeront des embuches
Demain, l’un d’eux t’aimeras mieux que moi, mais forcément moins.
Poème posté le 22/09/11