Premier cri
par Frankvassal
J’ai hurlé si fort, je ne pouvais savoir
A quoi ressemblerait la première agonie
J’étais si bien avant, heureux petit têtard,
Ils m’ont poussé, tiré, arraché de mon nid
J’ai hurlé quand cet air, mon nouvel élément
A brûlé mon visage et aveuglé mes yeux.
J’ai tenté de lutter, soldat sanguinolant,
Mais il était trop tard mes poumons jouaient le jeu.
J’ai senti la section stérile et silencieuse
Et alors j’ai compris que j’allais commencer
Un voyage si humain sur une route sinueuse
Où à tout croisement la mort est embusquée.
Il fallait se soumettre, repartir à zéro
Réapprendre à bouger, sentir et deviner
A vivre cette vie en accepter les maux
Tenter d’aimer la femme qui vous a rejeté.
Poème posté le 27/09/11