Ébranchage
par Baldr
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Les yeux vides
Sept ou huit canettes autant
La nuit ferme les persiennes
Dessous le banc
Il se lève
Presque sans ombre
Cherche des pas perdus
Clopes dans le fourré
Décembre dernier
Elle lui a montré
Les branches dénudées
Se jurer le printemps
Décembre dernier
Un calepin quadrillé
Des mots suicidés
... papiers chiffonnés
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Poème posté le 01/11/11