Ces yeux à l’infinie s’égarent,
De l’instant, confiant, je m’empare.
Mes mains provoquent son bonheur,
Tenues, elles sont des veneurs
Qui conditionne les plaisirs
Dans les fantasmes des désirs.
Son souffle léger devient court,
Prémices suaves d’amour.
Perdu, je suis perdu sans cesse
Amoureux, de cette princesse.
Perdu, je suis perdu…encor
Je me débauche de son corps.
Elle se cabre lentement,
Je sens son désir imminent,
Mon esprit emporté se perd
Guidé de desseins arbitraires.
Elle s’abandonne aux caresses
Impériale, telle la déesse.
Nos choix éperdus se fourvoient
J’entends : je t’aime, à mi-voix.
Perdu, je suis perdu sans cesse
Amoureux, devant ma princesse.
Perdu, je suis perdu…encor
Je me débauche sur son corps.
En conquérant ses douces lèvres,
Je l’enveloppe de ma fièvre,
Je conquiers son intimité
En toute illégitimité.
Nos spasmes saccadés s’éveillent
Dans des impulsions de merveilles
Qui laisse échapper nos semences
Dans de merveilleuses démences.
Perdus, nous le sommes sans cesse,
Amoureux, des belles princesses.
Perdus, nous le sommes encor
Dans la débauche de nos corps.
Fantasme d’éternelles ivresses,
De bonheurs fiévreux de caresses,
Sensualités qui se perdent,
Gestes veloutés qui s’entraident.
Extases des sens insidieux
Cherchant des plaisirs impérieux,
Rêves de tous êtres humains
Non écrits sur des parchemins.
Perdus, nous le sommes sans cesse,
Amoureux, des belles princesses.
Perdus, nous le serons toujours
Dans la débauche de l’amour.
Couchés sur un lit de nuage
Avec des idées pas très sages,
La tendre quête d’Aphrodite
Réveil nos ardeurs qui s’agitent.
Aimer d’amour à l’infinie
Aux limites de l’agonie.
Des envies, ou rêves peut-être
Qui peut chambouler tous les êtres.
Daniel Lefebvre
08.01.2017
Sur le forum Arnaud Gérard nous a demandés…Le sexe est-il poétique?<br />
J’ai essayé de répondre, (à ma manière comme toujours) vous me direz si j'ai réussi à vous captiver.<br />