Pour C.
Je me leurre peut-être
Mais j’ai bonne confiance
Nous allons nous croiser encore bien souvent !
C’est la vie, elle-même
Qui a écrit pour nous
Que nous allions faire ensemble des bouts du chemin.
Parfois gronde l’orage,
Ou la pluie nous enlace,
Toujours ton sourire nous noie de son soleil.
Oh, je vis un enfer
Mais il est radieux,
Le diable me laissant tranquille dans mon coin,
Avec ma vie bohème
Que sans toi je partage
Dans un bien-être sûr, de la joie, de l’amour.
Heureusement, vois-tu
Aucune solitude,
Aucune raison d’être malheureux ou triste.
Le cœur est assez grand
Pour deux, voire trois ou quatre,
Dix, cent, mille peut-être, il a juste l’horreur
De ne pouvoir donner
Puissance à sa mesure
Quand parfois trop d’amour se multiplie en lui.
Chères et chers poètes, et aussi tous ceux-ci qui se fichent du genre que leur corps leur octroie,
Je vous lasse de mes mots sans doute
Mais vous êtes ma guérison (et non mon remède).