La burka
par Luciole
les pieds de porcelaine salivent
sur la crosse géante de cire molle
des myriades d´ombres fuyantes
transpirent le long des murs ocres,
les femmes ne sont plus femmes
Des cuirasses bleues
scandent leur douleur
à la lune princière
la sirène du désert sabre,
les femmes ne sont plus femmes
les rues se festonnent de bleu,
des étaux de toile écrue
cloîtrent en vain
les cariátides assujetties
la mosquée a saigné
des rêves bleuis dans les dédales
apocalyptiques
des troubadours de l´absurde
les femmes ne sont plus femmes.
Poème posté le 02/02/17