Voila çà les reprend fuyant la concurrence
Les scrutino-truqueurs aimant les coups tordus
S’en vont dans le gluant trouver une défense
Contre les postulants qui pourraient être élus
Un grand économiste en pédalant en tête
Subit un stratagème qui le désarçonna
Une dame lointaine en fit un malhonnête
Et Hollande s’en vint faire un beau quinquennat.
Ce fut loin de chez nous que l’affaire se trama
La France, étant trop près, eut été soupçonneuse
Il fallait bien voiler restant aux USA
Pour élire la pointure d’ignorance ruineuse.
Un concurrent du jour ce fait « encanardé »
On connait les penchants de l’animal de gauche
Qui trouvera toujours un pauvre bombardé
Journal téléguidé ? Pour combien l’on t’embauche ?
Une pensée étroite oubliant de citer
Plus que les cent élus aimant le népotisme
On n’investiguât point refusant d’ébruiter,
Un cas comme par hasard fut seul à être en piste.
La presse contestable aux nombreux avantages
Est toujours achetée et tire des profits
En léchant quelques culs en ces aréopages
Où l’honnête vouloir n’a plus cours aujourd’hui.
Si des lois permissives permettent aux copains,
Aux proches, aux pistonnés, de donner un ouvrage
Il ne faut pas baver une encre de venin
Mais demander qu’on change ce critiquable usage.
Et l’on revient encore à ces inefficaces
Épluchant le microbe pour d’obscures raisons
La presse se dégonfle et toujours son audace
Évite l’essentiel pour quelques trahisons.
Fuyez ses calomnies et ses tristes mots d’ordre
Sur ses excès nombreux ne pousse rien de bon
Elle ne peut semer qu’un nuisible désordre
Elle lance des mots et vit de leurs rebonds.
Sachez que la rumeur souvent journalistique
Prend un individu qu’elle vient peindre en noir
Il y en a des tas méritant la critique
Mais on ferme les yeux sur l’énorme foutoir.
Ah que presse voudrait gouverner en sous main
De la médiacratie avoir le pilotage
Comprendrez-vous un jour que ces gens sont malsains
Et qu’on les téléguide en graissant leurs rouages
Ce sont des mouches allant aux tas malodorants
Et quand, par grand hasard, leur manque la substance
Ils en fabriquent eux-mêmes ils vivent la vendant
Et le conditionnel protège cette engeance.
Si la chose est exacte il faut être bien sot
Pour ignorer le fait qu’elle sera trouvée
Ce n’est pas par hasard ou par manque de pot
Qu’une fuite d’info par la presse est couvée.
Mais on ébruite tout on trouve des coupables
Quelques-uns seulement dans bien des postulants
Ne serait il pas sain utile et agréable
D’interdire le piston, la famille, les copains.
Car tous ceux-là n’ont qu’une et simple conviction
Profiter de l’élu pour gonfler leur cochon
De l’état ils se foutent attendant son pognon
Et de l’égalité ils ignorent le nom.
Et s’il y a salaire il doit y avoir peine
Le lampiste souvent se trouve contrôlé
En contrôlant les gros, la vie serait sereine
Et nul par le canard ne serait goudronné.
Coutumière du fait notre incapacitude
Magouille à chaque fois pour prendre le volant
Mais ne montrant jamais un soupçon d’aptitude
Elle vend aux crédules du rien mirobolant
Et la prochaine fois, je vous le dit déjà,
Le candidat menant, sera de tout indigne,
L’on trouvera alors un vil indélicat
Qui ,bien avant les juges, viendra franchir la ligne.
Il manque à notre état un chef du personnel
Et pour les candidats l’examen de passage
Trier avant l’emploi serait plus rationnel
Et notre vérité ne serait plus mirage.
Ne restons pas chez nous au lieu d’aller voter
Car à la longue, hélas, se fait majoritaire
Le dégout de ces gens fuyant la loyauté
Étonnés des primaires, joujou minoritaire.
Que vous soyez d’accord ou non je n’en ai cure
Le pamphlétaire sait bien qu’il sera critiqué
S’il vous fait réfléchir à la juste mesure
Il aura incité à ne pas abdiquer.