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La
par Leonard


Mon enfant que j’ai dû laisser Si loin! Si loin ! Si loin... Aux antipodes De mon cœur brisé, brisé, brisé... Non docteurs ! docteurs! jamais, je ne pourrai ni ne voudrai m’en relever! Jamais! jamais... Levez les yeux sur l’autre vérité: Abandonner mon enfant blessé brûlé muet, Lui qui si bien m’accompagnait Quand je jouais pour lui, muet, Sur le piano qui a brûlé ! Brûlé ! brûlé... Vous ne pourrez me tenir enfermée, Soi-disant pour me soigner! Soigner! soigner... Vous qui n’avez pas diagnostiqué, Chez mon enfant brûlé, la perte du savoir parler ! Parlez! Parlez... Il restera muet, Mais il sait, de sa voix pure, accompagner Cette musique lancinante, qui nous consola… Sol - la- sol-la... Mon enfant que j’ai sauvé! Sauvé! Sauvé... Des flammes gigantesques aux berges du fleuve Rendez le moi, Je vous promets que je le guérirai ! Rirai! Rirai... Rirai... De moi-même la raison retrouverai : Mon piano réparé fera ce miracle essentiel Ciel! Ciel... Ciel ! Du moment que vous me le ramenez, Il m’accompagnera en chantant, juste, comme il sait! Il sait! Il sait... Mon enfant muet brûlé blessé…

http://www.bing.com/videos/search?q=metamorphosis+2+philip+glass<br />
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En écoutant Philippe Glass<br />
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Il fut un temps pas si lointain où les psychiatres "protégeaient les proches"...Ils n'avaient pas toujours tort, c'et très complexe et délicat, selon les familles...on ne juge surtout pas !


Poème posté le 16/02/17


 Poète
Leonard



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