Mon enfant que j’ai dû laisser
Si loin! Si loin ! Si loin...
Aux antipodes
De mon cœur brisé, brisé, brisé...
Non docteurs ! docteurs! jamais,
je ne pourrai ni ne voudrai m’en relever!
Jamais! jamais...
Levez les yeux sur l’autre vérité:
Abandonner mon enfant blessé brûlé muet,
Lui qui si bien m’accompagnait
Quand je jouais pour lui, muet,
Sur le piano qui a brûlé !
Brûlé ! brûlé...
Vous ne pourrez me tenir enfermée,
Soi-disant pour me soigner!
Soigner! soigner...
Vous qui n’avez pas diagnostiqué,
Chez mon enfant brûlé, la perte du savoir parler !
Parlez! Parlez...
Il restera muet,
Mais il sait, de sa voix pure, accompagner
Cette musique lancinante, qui nous consola…
Sol - la- sol-la...
Mon enfant que j’ai sauvé!
Sauvé! Sauvé...
Des flammes gigantesques aux berges du fleuve
Rendez le moi,
Je vous promets que je le guérirai !
Rirai! Rirai... Rirai...
De moi-même la raison retrouverai :
Mon piano réparé fera ce miracle essentiel
Ciel! Ciel... Ciel !
Du moment que vous me le ramenez,
Il m’accompagnera en chantant, juste, comme il sait!
Il sait! Il sait...
Mon enfant muet brûlé blessé…
http://www.bing.com/videos/search?q=metamorphosis+2+philip+glass<br />
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En écoutant Philippe Glass<br />
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Il fut un temps pas si lointain où les psychiatres "protégeaient les proches"...Ils n'avaient pas toujours tort, c'et très complexe et délicat, selon les familles...on ne juge surtout pas !