Tu m’as reconnu.
La foule hurlait dans les allées…
Je me suis arrêté.
Tes lèvres n’ont même pas bougé.
Tu m’as promis l’ivresse,
Je t’ai livré mes pensées.
Tu as percuté des costumes,
Tu m’as nourri de ta plume
Pour regagner mon périmètre.
J’ai suivi ta progression
Dans la jungle de tes lettres
Je n’ai jamais eu la main verte
Et je ne sais pas dire non…
Es-tu celle que je crains ?
Assumeras-tu le larcin
De mon âme, de mon corps, de ma vie ?
Tu t’approches à grands pas
Les yeux rivés sur mes folies
Plus d’angles à arrondir
Je t’aime déjà à en mourir
Je recule.
Cette fois, c’est toi qui me rassure
Tu es là…à portée de murmure,
Le regard toujours aussi déterminé
C’est bien toi, je te reconnais.