Du coussin au cousin
par Kallistea
Du coussin au cousin
Il n'y a qu'une consonne
Mais l'objet si douillet
En mâle se transforme !
Du poisson au poison
Le « S » s'abandonne
Comme petit goujon
Transformé en gorgone!
Si dans la case « amour »
Parfois le lien se casse
C'est que des beaux « toujours »
On ne trouve plus trace !
Au pas lent et lassé
D'une improbable rosse
On a le temps d' humer
Le parfum de la rose
Je n'oserai parler
De ce goujat qui pisse
Contre la tour penchée
De la ville de Pise
Lise lisse à loisir
Sa belle chevelure
Appât pour le désir
Parure de l'allure
Si la terre est fort basse
Au dos du jardinier
Elle est pourtant la base
Où reposent ses pieds
Que l'on vise ou qu'on visse
Il nous faut travailler
Honte à ceux dont le vice
Est de toujours bailler !
Poème posté le 03/07/12