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Poésie libre / Dialogue de sourds
              
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Dialogue de sourds
par Ecrivain en herbe


Je te voulais pour construire mon avenir, Tu m’avais déjà rangé dans tes souvenirs ; Je te disais « Je t’aime », tu me répondais « Moi aussi » J’attendais ton « Je t’aime » pour te répondre ainsi. Notre vie s’écoulait et chaque jour c’était çà Un tas de choses espérées qui n’arrivaient pas ; Inlassablement et opiniâtrement, je te tournais autour Espérant une réaction et toi tu pensais « vautour » . Les uns après les autres, les jours passaient, Et indubitablement, entre nous, l’écart se creusait ; Ce n’est pas faute de te l’avoir dit et d’avoir crié gare, Mais tu restais figé, tête dans les mains, hagard. Devant ton mutisme devenu cyclique et presque anormal, Sur mes questions sommes toutes très banales, Je me demandais où était passé l’homme drôle et souriant Que j’avais connu et que j’aimais tant. L’étrange de l’histoire, c’est que nous sommes conscients De la grandeur de notre amour ; mais depuis quelques temps, Tu as décidé que le célibat de couple t’allait comme un gant, Or diable, je suis là, tu n’as pas le droit de me laisser en plan. Tu sais que je ferais n’importe quoi pour toi, tu ne le sais que trop, Alors peut-être y a-t-il dans les méandres de ton cerveau, Des idées comme quoi je pourrais éventuellement me faire oublier, Le temps pour toi de vaquer tranquillement à tes activités ? Je ne sais, c’est pure hypothèse, mais quand je vois quotidiennement Que toutes mes propositions sont refusées systématiquement, Je me torture quand même l’esprit à savoir si Et surtout quelle place de choix j’ai dans ta vie. Je te l’ai récemment demandé d’ailleurs, et pour seule réponse, Je n’ai eu qu’un soupir et un souffle et les sourcils que tu fronces ; Que veux-tu donc que je pense de cet état Alors que je n’aspire qu’à être à tes côtés et bien avec toi ? Tu me fais vivre l’enfer, mes jours à trop penser Alors que je n’attends que quelques paroles pour me guider ; Pourquoi t’est-il si difficile de te confier, de t’ouvrir à moi, Même si de ta bouche, elles risquent de me mettre dans tous mes états ? Nous sommes si différents, les parfaits opposés sur une même ligne ; Mais n’est-ce pas là le secret ? N’est-ce pas au final le signe Que nous sommes faits pour être ensemble et profiter De cette vie déjà si courte pour ne pas la compliquer ? Je ne connais pas l’aboutissant ce énième passage à vide Que tu as instauré et que tu maintiens nanti de raisons bizarroïdes ; Mais ce que je sais en revanche, c’est qu’en mettant de la bonne volonté, Nous pouvons ensemble, nous retrouver, et tout recommencer. Alors je t’en prie, laisse nous cette chance de bases nouvelles, De sortir, s’aimer, se regarder avec dans les yeux des étincelles ; Ce n’est pas chose impossible à concevoir Et moi, pour nous deux, j’ai bon espoir. Mais c’est moi….avec moi. Toi tu ne t’es pas encore prononcé, Tu attends de ranger tes idées, de trier, de jeter, d’épurer ; Je peux encore attendre. J’ai déjà tant attendu. Mais ne tarde pas trop, Car la patience est mère de sûreté dit-on, mais n’est pas mon lot. Réfléchis, réfléchis bien, et réfléchis profondément, Car je ne ferais plus machine arrière et je veux un répondant ; J’espère de tout cœur que ton écho sera «Ta place est avec moi » Tu n’imagines pas comme çà me comblerait de joie.

Poème autobio qui peut s'adapter à beaucoup de couples.

Poème posté le 19/03/17


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Ecrivain en herbe



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