A Rimbaud
par L_ Alb_Atroce___
A Rimbaud
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Le chercheur de feu luit ici , calme et tranquille ,
Négligemment en son sénençon où repose
Le feuillet émérite ombreur d'ombres nécroses ,
Que ce lieu soit à tout jamais son lieu d'exil ! .
Dans ce vert coin d'ardenne aux vitraux doux des mousses
Pur , il s'en est allé des mains nues d'Ophélie
Où s'orne désormais l'aile qui nous veut tous
Admirateurs émus , voleurs d'Abyssinie .
Et lorsqu' à midi dans la chaleur des blés
Etait ce un feu trop lourd qui nous brisait les hanches ?
Nous n'avions pas pour nous , Rimbaud !!! , l'éternité
Quand ta paume saignait en nos affreux dimanches .
Poème posté le 20/03/17