L'esquisse de ton corps sur ce mur dégarni
Abysse de ton esprit en ces nuits démunies
Orage de ces sanglots de notre âme appauvrie
Délice de ces mots en l'oubli de ta vie.
Ce soir je te déclare en mon âme et conscience
Que l'espoir d'une union se termine en violence
D'une négation en ton nom choisie contre la danse
Sur ma loi, pas de chance, sans toi, en cadence...
De tes pleurs enjôleurs, je peux nourrir ma plume,
Dans son écrin rieur, où ton cœur se consume,
Je vis de ce bonheur, liberté en mon sang.
Se croire bien au dessus des émotions du temps,
Se jouer de ce cœur, duquel chacun attends,
Juge de nos peines, bientôt inconsciemment.