On rit, on pleure
par Katinka
Le bruit du cœur
S’immobilise
Pour se perdre dans la nuit.
Silence.
Un paysage
Sans promesses, mal aimé
Devant toi, ce lendemain chimérique
Soleil blanc
Une grande maison ouvre ses portes à l'exil,
Sur le chemin, au carrefour de ta vie, saisir ce qui n'existe pas.
Hors du temps.
Il faut oublier le père
Dans la poussière de l'enfance,
Désormais
L'espérance s'invite en terre inconnue.
De d'autrefois
Ne reste que le gris de la pierre.
Une fenêtre s’ouvre
Sur un parc ombragé
On rit,
On pleure
Le vent s’en est allé
Emportant tous tes rêves.
Une campagne
A laissé passer
L’enfance d’une fillette.
Le poids du temps
Masque les souvenirs
Déchire les images
Et je voyage
Dans le reflet de ta vie.
Poème posté le 28/10/12