Poème La corrida par Gaelleloubet

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La corrida
par Gaelleloubet

Quand je rentre dans cette arène, Je ne sait pas où la vie me mène. Je vois plein de gens autour, Qui applaudissent pour moi. Je tourne en rond tout autour de toi. Tu agites ta capote, Mais tu ne portes pas de bottes. Tu me fais courir partout, Je suis à bout. La couleur de ta capote m'énerve, Je ne porte pas de minerve. Je suis énervé, je souffle, Comme un buffle. Tu continues, tu me tournes autour, Tu attends que je cours. Je te vois au loin, Agitant les mains. Attends-moi j'arrive Et là crac tu me plantes une banderille. D'un coup je frétille. Je saute partout, Je reviens vers toi, Tu t'approches de moi. Et hop une deuxième banderille, Au loin je vois la grille, Je me dis ça y est je vais partir. Et d'un coup ça recommence, Je n'en peux plus de cette démence. Vivement la fin, Que je me repose auprès d'un pin. Je me sens de plus en plus faible, Je me fatigue je n'en peux plus. Et la tu arrives avec ton épée, Pour m'achever. Tu m'assènes le coup final, Mon âme part au Népal. J'espère que ce soir, Tu gardes l'espoir. Que tu dormiras tranquille, Avec tes banderilles. Pendant que moi j'ai terminé ma course, Au pied la source.

Poème posté le 23/04/17

Poète

Gaelleloubet

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