Notre banc
par Muserhode
Te souviens-tu de ce banc à l'université
Où tu m'avais dit pour la première fois que tu m'aimais...
Tu m’avais confiée que ton père t'avait sommé d’arrêter !
Il t’avait menacé de te déshériter
Si tu décidais un jour de m'épouser.
Il avait choisi, pour toi, celle qui te convenait
Acculé, tu avais accepté…
Une fille de ton voisinage ou de ta famille, je crois
Plus en rien je ne croyais, j’ai perdu foi.
Sans la bénédiction des parents respectés,
Un mariage maudit ne dure jamais
Aujourd'hui, nous sommes juste des amis
Sans haine, sans regret, ni mépris !
Je ne cache pas que lorsque je te vois
Mon corps tremble, mon cœur est en émoi…
Même toi tes yeux et ta voix te trahissent,
Tu redeviens celui qui m'aimais jadis
Nous taisons nos sentiments hélas
L'âge, le temps et la vie nous révèlent à voix basse
Que le banc de nos souvenirs est toujours en place
D'autres y ont pris part
Comme nous, rêves et espoir...
Tu me disais ne me quitte pas
Je te répondais l'avenir le dira
L'avenir nous l'a bien dit !
Restons juste des amis et... Tant pis!
Soyons doux pour ne pas oublier.
Poème posté le 18/11/12