Sans titre
par Perceval
La pierre du sacrifice
rouge du sang des succubes
il y a de cela longtemps
non tout cela est faux
l’ivraie
et les jacinthes fleurissent ensemble
elles viennent garnir ta couche
tous les mythes de l’amour sont enclos dans ce sang qui bleuit
entre les fissures de la pierre
j’ai vu se glisser l’or de ta face
silhouette révélée et trahie
ciels et mers toujours finis
au-delà de la pierre
il y a la pierre
et le grain de la pierre
et toi
toi ta chair de fine fleur
l’accord fatal de tes lèvres
l’arc de tes sourcils dans les frissons du sable
quand la vague vient de l’étreindre
l’amour le temps se meurt
toujours plus grand que toi
il y a le désir de toi
Poème posté le 01/05/17