29 juillet 1998
18h33
Il se lève et l'allume
Après le déj il consume
Avec l'intime modération
De cette fumée espion
Et ses doigts jaunes la roule
Sans trembler il reste très cool
En la portant à ses lèvres
Qui n'a plus l'âge d'une trêve
Après un repas, un dessert
Qu'elle soit à l'endroit l'envers
Il adore quand il allume
Il savoure, il hume
Il a toujours dans la journée
La tenant à ses doigts innés
Qui ne sont jamais fatigués
Par le poids des cendres larguées
Même après une bonne soirée
Juste avant de se virer
Aux rêves d'une nuit étoilée
Pour la route il l'a grillée
Et si il n'en a pas sur lui
Il souffrira aux heures qui fuient
Sans elle, il serait en sueur
Ce serait pour lui une horreur
19h17