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Poésie libre / Prunelles d’azur
              
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Prunelles d’azur
par Salus


Elle a les yeux pers Et j’avais, vairons, Les miens ; nous verrons Qu’ils furent amers Et doux, ces mélanges, Comme la détresse Où l’enfant paresse Privé de ses langes… Elle est belle encor ; Moi, toujours nigaud, Je vis dans le flot De ses cheveux d’or Toutes les promesses Douces et rapaces Et toutes les faces Du feu de ses fesses ! Si j’avais ourdi Des rêves de vent, Pas très loin devant Ce n’était que  « si » Et « voire » et « peut-être » Foule de fantasmes, Illusions et phasmes Que l’espoir fait naître… La fée avait eu, De fait, quelque émoi Pour et devers moi, Mais - turlututu ! C’est toute ma vie Cette course absconse, C’est toute l’envie, La rose et la ronce. Puis ce fut l’horreur ; Filant comme un daim Affolé, soudain, La biche a pris peur ! Adieu la lumière Et les espérances, Amour, que tu lances Au puits funéraire… Tout l’or acquitté Par mes émotions ? De simples notions Dont l’air m’a quitté. Elle était ma voie, Mon sexe et mon axe, Ma nixe et mon saxe, La lune où j’aboie ! Le bleu des enfers, Aux miroirs vairons De mes yeux sans fonds, C’est croches et fers ! Elle a l’iris pers.



Poème posté le 11/05/17


 Poète
Salus



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