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Enfin la vérité sur Barbe bleue !
par Rimatouvent


À la bibliothèque ayant passé du temps Un parchemin ancien plusieurs fois séculaire M’a dit la vérité sur l’histoire populaire De barbe bleue le sieur sur lequel on vous ment Il était hélas tarte et ne séduisait pas Mais il avait des sous ce qui parfois attire ; D’une dame aimant l’or au point qu’elle en soupire Il acheta un jour les séduisants appas. À l’époque il avait une humble barbe grise Mais comme au baldaquin il était un peu mou La belle délaissée lui montra du dégoût Et l’ayant égorgée, au frigo elle fut mise. Il eut plusieurs épouses qui au congélateur Montraient qu’il n’aimait pas qu’on fasse une critique D’une rigidité quasi problématique Ne pouvant être amant, il devenait tueur. Pourtant grâce au conseil de son apothicaire Il sut un jour trouver une dame cupide Qui de ses picaillons était assez avide Et que la barbe grise put alors satisfaire Car les pilules bleues prises opportunément Plurent à son épouse effroyable vorace Mais, effet secondaire incroyable et tenace, Lui tintèrent la barbe irrémédiablement. Le bleu de barbe est laid, son épouse prit peur ! Et lui dit c’est fini vous ne me touchez plus Avec ces comprimés vous poussant à l’abus Vous me feriez des stroumpfs ce serait un malheur. Le barbu insista descendant de sa chaise Dit, maintenant, ici, il faut que je câline L’effet de mes pilules sauvagement me mine Si je t’attrape ma chère il faut que je m’apaise. L’épouse avait sa sœur qui logeait dans la tour Elle lui dit ma sœur Anne attrape ton portable Appelle mes deux frères tu seras bien aimable Le bleui de la barbe veut me faire la cour. En attendant les frères venant en Ferrari Anne qui s’ennuyait vint à tourner des pages L’un d’eux plein de talent rendit un tel hommage Qu’elle eut le sensoriel en plein charivari. Et quand on demanda ne vois tu rien venir Sous les effets du page s’activant à sa joie Je sens par cette route un plaisir qui foudroie Occupe ton barbu et laisse-moi finir. Bref, les frères arrivèrent ! Plus de points au permis, Mais ils sauvèrent la sœur de la barbe en chaleur Qui dans une oubliette en perdit sa couleur Mais laissa son épouse à l’abri des soucis. On dit que les deux frères trouvèrent récompense Aux chambres du château avec quelques mignonnes Appréciant leur art de traiter leurs personnes : Deux indiennes adorant le physique suspense. Je n’ai pas vérifié mais vous pouvez me croire L’une s’appelait Kama, l’autre Soutra je pense, Je ne parlerai pas de leur grande expérience Car, lecteurs, ce récit serait une autre histoire.



Poème posté le 12/05/17


 Poète
Rimatouvent



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