Vous seriez affable, que je serais pédant,
Aucun des arguments ne me rendra gourmand,
Aucun de vos mots dits ne pourra me sevrer,
Me donnait l'illusion que je suis désarmé.
Et ne pouvant rêver, sans vous affabuler,
Je ne puis vous envier, ni entier, ni moitié,
Sans vous craindre paré, de vers ensorcelés,
Je ne puis vous larder, sans haine, sans pitié.
Allez donc voir ailleurs, avant de vous rasseoir,
Ici, rien ne retient, ni moi, ni mes avoirs,
Allez donc conquérir, d’autres cœurs, d'autres corps,
Ici, il n'y a rien, que larmes, que remords.
Mon siècle est las de vous, cassez vos arbalètes,
J’en ai assez de vous, ne rimez plus poètes !
J'ai goutté tous les bouts, en or et sans parures,
La fuite est mon atout, partez, je vous conjure..!
dom...