La fermière infirmière....
par Tonindulot
M’en allant promener en quête de lumière
Je trimbalai mon pot au lait,
D’un port alerte et pas trop laid
Pour diriger mes pas vers la tendre fermière.
Je traversai, bon train, des champs et des vergers
Sans me soucier du commérage.
Or l’alentour se prit de rage
Pour avoir trop foulé l’espace des bergers.
Nenni ! Dis-je, retors ; faut-il laissez-passer
Pour enjamber ce territoire ?
Pour sûr ! Ami d’air dérisoire :
Il ne faut point, surtout, par ton pas tout casser.
L’orgueil me surprenant en étrange colère
Je fis alors un bras donneur.
Être poli nuit à l’honneur,
Et se montrer galant ne dit pas qu’on tolère.
Liberté ! Criai-je, sans vouloir tabasser;
Voyez la faune et sa nature
Qui est sans fard dans sa posture,
Sans peur, sans simagrées, et sans vous tracasser.
Me traitant lors de zèbre ayant mauvaise cause
On me lança de lourds pavés.
Je les traitai de dépravés
De gens peu fraternels et pas gentils, bicause.
Blessé dans mon honneur je suivis mon chemin
Pour me trouver une infirmière.
C’est au logis de ma fermière
Plus tard, sur son terroir, que j'eus bon soin humain.
Pour sûr, aller au pis permet de s’allaiter
Sans se vouer à d’autres saints.
Ainsi sauvé de ces malsains
Je repris vie ensuite et sans nul ameuter.
Poème posté le 20/05/17
Poète
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Ferraillez, mon Ami, sans plus vous courber
Que n'ai-je donc su plus tôt....
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Je m'apprête pour l'automne...
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Les moissons sont finies...
Que jeunesse se passe....
Succombez donc aux éclats d'eau bue..
A toi poète de toujours....
A celui qui doute...
Gardons, mon ami, la force de gloser....
Pour mieux viellir ensemble...
Satyre à boulets rouges..
Ô Princesse en errance...
Parlons peu, parlons bien...
Difficile d'être en tête de l'art...
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Je me suis trompêté de fable
Gardons surtout l'espoir...(rondeau)
L'écot du vigneron...
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Le ciel au style d'hiver...(rondeau)
Un mec affable doit rester mec à fable
Je suis bien un berger
Fait d'hiver
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Au final, la coupe des vices....
Buvez ces quelques vers....
Dur de suivre le confinement
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