Sous ma mémoire
par Eolia
Sous mes paupières closes, se retourne ma mémoire
Et tes doigts sur mon corps entrouvrent la peau d’ mon coeur
Accrochant sur son bord les éclats du bonheur
Qui repoussent comme une herbe sur de la lave noire,
Toi ! A quel carrefour t’étais tu arrêté
Pour que nos vies se croisent avec autant d’ardeur ?
N’était ce qu’illusion à nos mains qui s’effleurent
Tous ces baisers volcans brûlants comme brasiers ?
J’aimerai tant bâtir avec toi des châteaux
Des mondes cerf-volant et des tous petits riens
Des étoffes de velours pour nouer l’quotidien
Et des rires de vent flottant comme des drapeaux.
Sous mes paupières closes, se révolte ma mémoire
Hier me semble si loin, ton corps contre le mien…
Je retiens ces instants comme de l’eau dans mes mains
Dont je m’abreuve d’amour quand vient flirter le soir.
Poème posté le 16/10/08