Haine
par Berege
Comme une fleur noire et vénéneuse
Tu distilles dans mon coeur trop tendre
Ton venin, ta sève vermineuse
Et mon âme ne peut se défendre.
La bouche emplie d'un goût de cendre
La machoire de pierre, les poings blancs
Je ne puis m'empêcher de prendre
Du plaisir à des rêves de sang.
Le regard figé mais avide
Le souffle court, le teint livide
Une fièvre étrange m'envahit.
La sueur perle sur mon front maudit
Et je frissonne de rage, d'effroi,
Sur ma peau le soleil est froid.
Poème posté le 10/02/13