Dimanche dix-sept heures...
par Aglaé
Pourquoi tant d’éboulis à la fin du dimanche
Tant d’attentes fadasses
Tant de beurks et d’hélas
De craquements-douleurs dans le haut des voilures
De ramollo soudain dans le bas du gréement
Pourquoi cet étouffement à hauteur de poitrine
Les paupières affalées comme un volet roulant
Pauvres joues avachies
Œil éteint
Morne peine
Déglutir un sanglot
S’alourdir d’ un parpaing
Dix sept heures le dimanche
Qui ne l’a éprouvé ?
La grisaille a monté
La marée est en noire
Dans nos yeux embués
La journée est foutue
La vie, vraiment ratée
Le pauvre corps en loques au fond d’un canapé
Un verre vide sur la table
L’esprit à la dérive
L’âme en papier mâché
Poème posté le 27/10/08