De cape et d'épée,
J'écris, décape et déplaît,
Emmitouflé dans mes couplets.
Soit trop simplets pour les souffler,
Soit trop ronflants pour les toucher.
Je crie donc à tâtons et je me fais doucher…
Car je crains que les tons
Que j’emploie, au final,
Ne m’envoient bras ballants
Dans ce laid terminal…
Où s’entassent poètes
Elevés sous l’amer
Maudissant les jours sans,
Des mots dits quand l’âme erre.
Des rumeurs y circulent, et d’un nombre certain,
Des tumeurs à virgules, dont certaines en latin !!
Faisant état dit-on d’appendices au dos rond
Dont l’appel odorant adoucit le mouron…
Ne vous y trompez pas !
Car c’est bien le melon qui menace ma caboche
Mon esprit cabotin peu à peu s’effiloche
Immolez par le feu la cucurbitacée
Avant que les pépins ne me débitent, assez !