Vestige
par Typique
Vestige
D’argile aux pieds de colosse
Lorsque les flammes de ma chevelure
Se sont envolées
Aux limites des cieux
Tout tombe de mes yeux
Tombes
Les rêves distillés
Et les espoirs déçus
Mes bras pulvérisés
Les mains encore tendues
Aux pieds de mes pieds
Transcendent la supplique éternelle
La poussière du coeur
Aux débris de mon ventre
Mêlée chagrine encore un peu
Et là ce vide qui se vide
Comme la mort de la mort
C’est dans le découragement
Voyez les miettes de mes jambes
Et là tout en bas
Presque à terre
Encore intacts
Comme scellés au socle
Mes pieds tiennent debout
Poème posté le 29/07/17