Entre Deux Mondes
par Poesie101
Lorsqu’au soir apparut la surface argentée
De la montagne vile où planait mon enfance,
Sur les plateaux affreux et froids de l'existence,
J'étouffais; j'étouffais d'intuition innée.
Lorsqu'au jour disparut son âme veloutée,
Le vague et la clarté frappés de dissonance,
Allèrent inquiets au front de l'ignorance
Diminuant les contours de l'onde dentelée.
Et les impressions que donnait l'atmosphère,
Couloir étroit, fossé malsain d'entre deux mondes
D'où s'écoulaient au bord les éternités profondes;
Dans l'immobilité béante ou familière,
L'oxygène au jardin, vaine décrépitude,
Fanait l'onde du ciel gris de mon hébétude.
Poème posté le 18/07/13