La confrérie
par Edaflor
L’homme a-t-il besoin de ses pères
Pour s’offrir une âme complice
Jouissant de ces péchés grégaires
À n’en plus voir en lui un fils
Tout en payant un lourd tribut
Dont il ne connaîtra l’issus
Serait-ce l’inconnue…une peur
Viscérale exilant son cœur
Et…
Dictant du très fond ancestral
Les fantasmes de l’ennui cardinal
Et…
Défie en son sein le pardon
Inhibant la vue du vrai son
Naturel…de son reflet miroir
Au doute buvant son désespoir
Un sentiment assidûment faux
D’’intolérance et de défauts
A-t-il seulement besoin d’y croire
A-t-il seulement besoin d’assoir
Cette idée inapte de partage
Posée au-dessus d’un adage
L’association s’abandonna
Aux actes, sans valeur et sans loi
Dénaturée, désenchantée
Achée menu et sans pitié
Aurait-elle été cette carence
D’où le doute à foison ensemence
Toutes les chimères de l’espérance
De l’amour éternel en errance…
Faut-il y croire..pour le permettre…
En...la confesse des confréries…
Edwige Floris
La confrérie dans la dite société moderne n'est que très souvent un rempart à l’ennemi que l'on veut pour ami…
Poème posté le 25/10/13