L'on voudrait encore
par Typique
L'on voudrait encore
Je suis mort au monde
Mais le monde ne le sait pas
Il erre comme un fantôme entre mes côtes
Brisé rompu déchiqueté
Il est sous le soleil blanc
Et le bleu des nuages
Il croit qu'il vit encore
Mais il est mort
D'une mort tellement brutale
Que le monde ne s'en est pas rendu compte
Et moi qui sais
Moi qui n'ai plus que le vide des yeux
Tant ils se sont versés en larmes
Moi qui actionne la mécanique corporelle
Moi qui tremble de tout mon chagrin
Dans un silence de demeure abandonnée
Moi qui suis l'Hiroshima d'un rêve d'enfant
...
L'on voudrait que j'écrive encore des sonnets
Poème posté le 13/09/17