Poétiquement, l'homme s'élance.
Il dégorge de mots,
Il éternue des filaments de silence
Qu'il faudra bien un jour comprendre.
L'ossature de sa vérité,
Cet homme, tous les jours,
Il l'offre en pâture aux autres.
Sa table est rase et, pourtant,
Son corps est une lance.
Son esprit qui sévit quand le mot
Se meurt se travestit en abnégation.
Pour comprendre, pour moins salir,
Il prend des teintes pastel,
Comme une vallée de souvenirs,
Une esquisse de vie,
Ultime trace d'amour.