Le Mékong
par Aguirre
Le Mékong,
J’aime prononcer ce nom « Mékong »
qui résonne en moi comme un gong
Alors je vois le traversant
Marguerite Duras dans l’Amant.
Venu des plateaux tibétains
indompté, turbulent et bleu,
au Vietnam, Dieu tumultueux,
il roule des eaux couleur d’airain.
Ocre rouge aux moussons d’été
lourd de jonques pleines, il charrie
le Teck blanc du Nord de l’Asie
près des rives aux pagodes jaspées.
Le fleuve aux neuf Dragons inonde
les rizières de ses bras rampants
lèche et embrasse ses terres fécondes
mu d’une force divine, violemment
il pénètre dans le bleu marine
se perd, se noie en mer de Chine
Un fleuve magnifique, puissant et dangereux mais qui porte la vie et l'activité des pays qu'il traverse.
Poème posté le 02/12/13