La branche cassée
par Chafia
par Chafia
L’arbre a tout vu, tout entendu…
Et épie les individus…
Un corbeau étrange
Sorti d’un vrai songe
A décidé conflit
Par sa forfanterie
Créant injuste guerre
Assassinant les pères
Laissant à l’abandon
De merveilleux bourgeons
Que les fleurs ont offerts
Sur la bleuâtre sphère
Tout au long de l’orée
De la vieille contrée
Ce corbeau meurtrier
Sur son fin étrier
A piétiné les fleurs
A établi la peur
A affligé les cœurs
A couvert de stupeur
L’olivier du passé
Lequel se prélassait
Le corbeau en revanche
S’est posé sur la branche
Au point de la casser
Colombe l’a ramassée
Et elle s’est engagée
Envers cet orphelin
Pour un heureux demain
D'éviter les malins
De lui donner l’amour
A la fin de ses jours
De l’instruire de manières
Qu’il apprenne les prières
Par cette meilleur action
Elle reste en dévotion
D'agir avec droiture
Pour rompre la brisure
Qui était dans son cœur
Enlever sa rancœur
Pour qu’il soit un humain
Qui aime le lendemain
Etre bien généreux
Aider le malheureux
Lui remettre ses biens
Le rapprocher des siens
De ne pas remplacer
Comme tous ces insensés
Le méprisable au bon
Et de faire des dons
Jusqu’à l’âge majeur
Où il verra la fleur
Qui fera son bonheur
Elle ira en douceur
A sa maturité
En pleine capacité
Fera des orphelins
Qui croiront en demain
http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/cisjordanie-200-oliviers-arraches-par-des-colons_1036048.html
Poème posté le 11/12/13