Qu’importe le flacon, tant que l’on a l’ivresse.
par Bragi
Que m’importe du flacon la forme
Qu’il soit plat ou au ventre rebondi,
Qu’il ait de belles anses bien arrondies,
Un petit cul, tant qu’il n’est pas difforme
Je souhaitai connaître une ivresse hors norme
Et que s’en aillent au diable les on-dit !
Sur la bouteille aussitôt je fondis,
Me saoulant jusqu’à ce que je m’endorme.
Ce nectar des dieux me grisa si bien
Tant de fois, mais je ne sais plus combien,
Que j’en ai épuisé plusieurs fioles.
Une fois vide, elles ne procurent plus l’ivresse
Les jeter au verre brisé je m’empresse.
Et cours ailleurs trouver ce noble alcool.
Poème posté le 21/01/14