Et toujours cette douleur
Toujours cette soif ardente
L’une, peignant de sa fadeur
Et l’autre, limite indécente,
Brûlant de son petit feu
Mon âme endolorie.
Pourquoi ronger mon malheur ?
Cette fève, en rien blessante,
Qui vibre en moi sa chaleur,
C’est une fraction aimante,
De toi, un peu de ton feu,
Un zeste doux de ta vie.
Je te parle, je crois, chaque heure,
De choses et d’autres, plaisantes.
Chaque fois, troublant bonheur,
Même si tu es absente,
Nos mains chahutent, jouant leur feu.
Ainsi je t’aime, mon amie.
Bon... Incorrigible titre !<br />
On aura corrigé en <br />
>> Même sans elle je l'aime<br />
ou<br />
>> Même sans toi, je t'aime<br />
qui est le titre originel.