Le boulanger
par Ottomar
La pleine lune ronde brille.
Tel un Pierrot, il apparaît,
Portant, sur son dos, un sac de farine.
Puis, il pétrit de ses mains expertes,
Avant la levée de l’odorante pâte,
Donnant vie à la matière inerte.
.
Envoûté par les subtils arômes
Dans la nuit douce et silencieuse,
Le boulanger s’endort.
Et une ronde de petits pains,
Bien dorés et croustillants,
L’accompagnent dans son voyage interstellaire.
Poème posté le 01/02/14