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Poésie libre / La poésie d'un jardin
              
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La poésie d'un jardin
par Coeur de poete


Changer de texte , faire sa mue La langue dans laquelle il écrit est un onguent Parce que son écriture noire comme un tableau de Soulage Aujourd'hui jour d'un Ses yeux lis banc Assis seul sur un banc public dans un jardin On le croirait à la mer morte mais derrière le jardin les ébats des enfants Ceux d'une école Des enfants qui tournent le dos à notre propre monde Il n'y a rien de plus intéressant que les jeux Et puis un poète dans un jardin Attraper ses marmelades de mots La poétique des fleurs dans un arc en ciel de couleur Un jardin isoloir ,le bureau de vote de la cour d'école Les petits bulletins blancs dans l'urne qui est ruche Un mot d'enfant ,un dessin d'enfant Un monde compris que par les parents et les instituteurs Ou que par le poète ? Une lumière douce comme une couverture Pour qu'il ne prenne pas froid quand il est assis Les cris d'encouragement , de peur quand ils se prennent au jeu Et puis le silence total quand c'est la fin de la récréation Une cour en friche comme un ancien local , une ancienne usine Que le vent qui balaye la cour pour la prochaine récrée Le poète se demande s'il n'a pas rêvé Car au moment de l'apaisement il prend conscience Du bruit de la rue adjacente La lumière douce a aussi fini son job Elle s'en va se poser ailleurs Il prend conscience que la teinte environementale a changé Il est une autre heure ,l'enfance n'a qu'un temps Deux mesures comme pour faire un café bien fort Dans cette mer morte il flottait comme le ballon que les enfants Empêchent de tomber à terre Porter par les fleurs à bout de tige Il se lève Le banc devient bancal Quelques feuilles d'automne tombent pour faire contrepoids Personne n'ira s'asseoir parce que couvert de feuilles Cela fait longtemps que l'on ne s'est pas assis , dans la tête des gens Il ferme derrière lui la barrière grillagée Le grillage , des grands yeux ouverts comme pour surveiller Veiller en gardien du temps Les autres feuilles qui restent encore sur les arbres S'agitent comme des clochettes comme pour appeler la nuit Et ses rêves On entend une voix Dis maman on reviendra demain ...



Poème posté le 17/10/17


 Poète
Coeur de poete



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