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Poésie libre / La poésie et la ville (5) : quand le regard se lève.
              
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La poésie et la ville (5) : quand le regard se lève.
par Saintes


Mes premiers pas sont le levain De ma curiosité, alors là mon esprit À l'instant se libère et de Paul Valéry Épousant le regard Je vais à la rencontre de cette partition Écrite à l'encre noire. Volutes et motifs filant à l'horizon Jouent une mélodie sur les blanches façades Auxquelles familiers ils donnent l'accolade. Quand dans la forge rugit le feu Le fer rougit puis devient blanc, Effroi devant le marteau qui cogne, Il plie, se forme et s'arrondit Dans le vacarme et les étincelles, Donne forme à l'imaginaire. Lors à la pierre, jouent un tour Épousant sa froideur, ils offrent comme en dote Leur sophistication, alors la belle sans faute Se pare de ses plus beaux atours. La brique, elle, rougit, ravissante à plaisir C'est à leur galbe qu'elle pense, Illico elle se fiance Arborant des rondeurs lui seyant à ravir. Plus loin surgit, sournois, un immeuble. Moderne, bien mis, fonctionnel En son costume gris, s'élance. Ses terrasses en pans-coupés Ceinturées de tristes garde-fous Sont d'une terrifiante beauté. L’œil ouvert un rien circonspect, Et voyez-vous la ville innocente, Ingénue, va s'offrir à vous.



Poème posté le 22/10/17


 Poète
Saintes



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