Adieu, belle Madame
Adieu, belle Madame, adieu.
Vous, si belle et si discrète,
Au premier instant, je vous ai aimée.
Après mille jours d’une cour assidue
J’ai pu enfin partager votre couche.
Alors que j’espérais doux baisers
Et tendres mots partagés
Je n’ai connu de vous que sonores ronflements
Qui ont réduit à néant toute velléité
De vous approcher.
Jamais plus, Madame, je ne vous conterai fleurette
De peur de devoir à nouveau entrer dans votre chambre
Et subir un impossible boucan.
L’amour s’en est allé
Aussi vite qu’il est venu.