Rien n'est aussi puissant que la débandade
De mon être en péril, seul et frissonnant,
Qui dans l'infinité du jour se ballade,
Au milieu des noirceurs d'un matin décadent.
Tiré de mon sommeil par malsaine pulsion,
Je croque la pomme comme j'embrasse Pauline,
Je suce la fraicheur des saveurs divine,
Avant de succomber aux charmes de poison.
Le sol gris et puant court dans mes narines,
Et traverse les os protecteurs du cerveau,
Mes pensées peureuses se cachent, anonymes,
Face au puissant malin, qui sort de son cachot.
On découvre la nuit les traces de leurs pas,
Sur les sentiers cachés où a crevé le beau,
Le silence du soir laisse place à l'écho,
De tous ces bruits du jour que l'on ne perçoit pas.