La Pulsation
par Theofordope
La grande pulsation qui en un sens unit
Mon cœur de chêne et mes nuisibles conquis.
Ma course effrénée, invisible à leurs yeux
Ressent le poids des années jusque dans mes creux.
De mes branches et fleurs naitront d’autres livres
Et de mon tronc naquirent les bateaux Ivres.
De la pointe de mes racines jaillissent
Soixante fantassins et mon sacrifice.
L’homme est un lichen qui doucement s’installe
Entre rage et rivage, soldat assaillant
À coup de hache il sait imposer le mal.
Je n’ai que faire de la course des mouvants
Je suis un irascible être bourdonnant
Et mon chant, entendu des vivants, résonne.
voilà le résultat d'un premier travail sur le sonnet. Il n'est pas conventionnel je l'accorde, mais je ne sais pas l'être j'ai l’impression^^ merci de me dire s'il y a du rythme ou de la musique qui s'en dégage. <br />
j'ai essayé de corriger les fautes au maximum. certaines sont voulues aussi.
Poème posté le 23/03/14