J'aime beaucoup vos chansons d'autrefois,
interprétées de votre chaude voix,
si séduisante en tenue d'apparat
à vos nombreux spectacles de gala.
Depuis le sirtaki du grec Zorba
au beau gondolier qui vous promena
et Bambino qui canta tant de fois
à l'adieu de Darla dirladada.
Le magique salma ya salama
concurrença le bikini à petits pois,
Delon et ses paroles rabat-joie
qui finalement vous parla plus bas.
Que dire des dix-huit ans d'un émoi
qui vous fit triompher à l'Olympia,
scène où vous souhaitiez mourir de joie
en pleine gloire, dans tout votre éclat !
Je vous dis ciao, ciao, chère Dalida,
partie un jour de mai dans l'au-delà,
le cœur solitaire transi de froid,
l'âme bouleversée de désarroi.