Comment vas-tu ?
par Reumond
Certains prennent la clé des champs, d’autres se murent dans des silences cristallins,
Dans des fuites éperdues, comme cauchemars d’enfants,
Pour se fuir eux-mêmes, partir loin de soi,
Mais le miroir toujours nous rattrape !
À la commissure du Ciel et de la Terre, au courriel des comas,
À la clavicule des mers, j’ai posté des maux, comme compassion,
Pour dire l’AMOUR blessé et le désir tendu comme l’arc.
La paix descend comme neige au soleil, flux,
Cousins, cousinent se retrouvent aux pieds des étreintes, reflux
Des poitrines angoissées, comme racines,
Là où l’Arc-en-Terre, côtoie les souvenirs en herbes.
Les gestes branchues et les feuilles des poèmes,
Sur des arbres en mouvement,
Disent bonjours, comment vas-tu
Au détour des chemins ?
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Roland<br />
Poème posté le 02/12/08