Promenant un vieux chien dans une morne plaine
Le jour viendra où je porterai le chapeau
Malgré les bonnes gens qui diront qu’il fait beau
Et cacherai mes mains dans de grosses mitaines
Le jour viendra où je porterai le chapeau
Pour certains monstres de ma génération
Et cacherai mes mains dans de vaines mitaines
Mains qui tremblent encore d’indignation
Pour certains monstres de ma génération
Moi qui ne fus jamais qu’un sombre capitaine
Mains qui tremblaient déjà de protestation
À la barre de mon épave en deux morceaux
Moi qui ne fus jamais qu’innocent capitaine
C’est donc le chien du bord fidèle revenant
À la barre du grand tribunal maintenant
Qui plaide pour ma cause et m’épargne la peine…
le "Chien du bord" , est "Le second" de celui qui tient lieu de "Pacha"...Il est autant témoin pour les matelots que pour le "seul maître à bord", forcément solidaire du marteau comme de l'enclume quand "ça barde"... Son "autorité" est une synthèse des "consciences professionnelles".
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