Congélation dénaurante
par Johnyvel
Les rangs sont désunis et les enfants lunés
Ont déserté les lieux froids de ma sécheresse
Ils sont partis glacés par mon teint agacé
Sans les desserts, les glaces (par)donnés en promesse.
Je ne réagis pas si ce n'est de pâleur
Je sens ma puanteur baignée dans ma pudeur
Elle active la mémoire du temps ou moi aussi
Je fuyais le couloir des mollassons moisis.
Le sentier végétal violet et effeuillé
Au arbres buissonniers des cafés et des thés
Aux buissons molassons pourris par les passions
Aux poisons moisissant passés en déceptions.
Je ne suis qu'un arbre débranché des plaisirs
Abreuvé par un cours d'eau devenue tranchée
Prolifèrent les rats dans les ventres martyrs
Les visages de marbre en blanc décapité.
Il eut été d'usage aussi de bienveillance
De crever les feuillages rougissant de déviance
Par la flèche passionnelle des puissantes colères
Qui dépêche les hommes à reprendre la mer.
Il n'empêche qu'aujourd'hui aucune eau ne stimule
Ni ne brèche le glaçon que je suis devenu
Rien ne peut réchauffer même la canicule
La froideur d'un garçon ennuyé et vaincu.
Comme d'habitude, thème au pif.
Poème posté le 15/04/14