Parfois je me souviens
par Aros
Parfois je me souviens de ces heures passées
A contempler heureux le ventre de ta mère
Où j’attendais tes pleurs, ton cri de nouveau-né,
Impatient à nouveau de me vêtir en père.
Nos souffles se sont tus lorsque tu as crié
Sous mes yeux étonnés et mes gestes patauds,
Et la joie de maman qui avait oublié
La douleur de son corps, l’instant était trop beau.
Envahi d’inquiétude et du bonheur divin,
Une pensée me vint, comme à tous les parents,
Que sera cet enfant sera-t-il souverain,
Image de sagesse ou vent tourbillonnant ?
Qu’importe tout cela lorsque tu as grandi,
Je t’ai accompagné de tendresse et d’amour,
Et pour tes premiers pas je t’ai offert aussi
L’envie du beau chemin sans bourbier ni détour.
Ainsi tes souvenirs rempliront le grenier
De ton adolescence aux parfums printemps,
Puis ils te guideront vers le plus bel été,
De joies et d’odyssées dans le monde des grands.
Poème écrit pour les vingt ans (21 avril) de mon fils Quentin.
Poème posté le 23/04/14