Ma Jerusalem
par Zeev stern
Sur ta montagne, Ville des villes
Jérusalem, le Rocher d'Israël
Entre le désert mort et la plaine fertile
Renais du songe de ton peuple fidèle
Je ne t'ai point laissée en jachère
Brûlée, salée par Titus le Romain
Tu es l'être de toutes mes prières
Afin que jamais ne m’oublie ma main
Des rives des fleuves de Babylone
Tes enfants, vers toi sont revenus
Ils réparent la funeste maldonne
Pour que ruine jamais ne sois plus
Contre nous, les dieux et les hommes
Toujours tenteront de nous détruire
Il n'y a plus d’Empereur à Rome
Nous vivons, et nous aimons en rire
L’imposteur rage, qui a changé ton nom
Il ne t’aime pas, son désir est haine
Tu serais son trophée à la mort de Sion
Qu’il en rêve, sa force sera vaine
Psaume 137
Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion. 2 Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes. 3 Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, Et nos oppresseurs de la joie : Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion !
4 Comment chanterions-nous les cantiques de l'Eternel Sur une terre étrangère ? 5 Si je t'oublie, Jérusalem, Que ma droite m'oublie ! 6 Que ma langue s'attache à mon palais, Si je ne me souviens de toi, Si je ne fais de Jérusalem Le principal sujet de ma joie !
7 Eternel, souviens-toi des enfants d'Edom, Qui, dans la journée de Jérusalem, Disaient : Rasez, rasez Jusqu'à ses fondements !
8 Fille de Babylone, la dévastée, Heureux qui te rend la pareille, Le mal que tu nous as fait !
Poème posté le 11/12/17