Crépuscule
par Famineur
Plus rien ne bouge, semble-t-il,
ni n’alimente le langage ;
seule une goutte de grésil
éclate au fond du paysage.
Est-ce un silence que j’entends
ou suis-je sourd en plein tonnerre ?
Sans doute est-ce pour moi le temps
d’être à l’écoute de la terre.
J’ignore encore qui je suis,
ému que le Monde me veuille,
et ne sais pas pourquoi je fuis
comme l’insecte sous la feuille.
Poème posté le 05/01/18